Prises d’otages : un traumatisme récurrent en Israël
Que va-t-il advenir des otages capturés par le Hamas lors de l’attaque meurtrière du 7 octobre en Israël ? Selon les derniers décomptes de l’Etat hébreu, 247 personnes, dont des militaires, des femmes et des enfants civils, ont été enlevées il y a un mois. Depuis cette date, cinq femmes ont été relâchées ou retrouvées. Les informations sur les autres otages, israéliens pour la plupart, restent parcellaires.
Si l’ampleur de cette prise d’otages est inédite, le recours à cette technique ne l’est pas. Depuis la fin des années 1960, elle ponctue le conflit israélo-palestinien et alimente une peur collective, au sein d’un Etat pourtant fondé pour protéger ses citoyens. Les Israéliens se souviennent des issues tragiques de la prise d’otages des Jeux olympiques de Munich, en 1972, mais aussi de celle de Ma'alot, bien moins connue hors des frontières de l’Etat hébreu.
Alors pourquoi les groupes palestiniens se sont-ils spécialisés dans les prises d’otages d’Israéliens ? Pourquoi cette question est-elle si sensible en Israël ? Et en quoi les enlèvements du 7 octobre représentent-ils un tournant ?
Dans cet épisode de « L’Heure du Monde », Raphaëlle Bacqué et Béatrice Gurrey, grandes reporters au Monde, nous racontent, à travers trois récits, cet aspect spécifique du conflit israélo-palestinien.
Un épisode de Diane Jean. Réalisation : Florentin Baume et Amandine Robillard. Musiques et habillage : Amandine Robillard. Rédaction en chef : Margaux Lannuzel et Jean-Guillaume Santi. Présentation : Jean-Guillaume Santi.
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Retrouvez ici l'enquête du Monde : La prise d’otages, un traumatisme dans l’histoire israélienne
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